Chaque jour, des milliers de référenceurs font tout pour placer leurs sites et ceux de leurs clients le plus haut possible dans les résultats de recherche des moteurs et principalement ceux de Google. C’est bien normal, celui-ci est très largement leader, mais fait tout pour leur mettre des bâtons dans les roues.

Un filtre pour contrer les actions de netlinking

Depuis des années, tous ceux qui cherchent à positionner un site et obtenir toujours plus de trafic étudient les réactions de Google par rapport à chaque action qu’ils mettent en place. Ainsi, il est possible de comprendre une partie du fonctionnement de l’algorithme de classement des sites dans les résultats naturels du moteur. Car oui, le géant américain n’a jamais fourni un mode d’emploi, et pour cause, avec cela, celui-ci serait spammé, deviendrait sans intérêt et perdrait toute pertinence.

Ainsi, un des points clés du référencement depuis plus de dix ans, ce sont les liens qui pointent vers un site ou une page. A l’époque, il suffisait de mettre quelques mots sur une page et de créer plusieurs milliers de liens sur des annuaires, ou en créant des partenariats, pour obtenir des places très intéressantes dans des secteurs concurrentiels. On en parlait il y a peu avec le consultant Nicolas Augé qui nous rappelait qu’on obtenait des places sur des mots comme « bourse », « immobilier » ou encore « maigrir » en ne faisant que s’inscrire sur 5000 annuaires avec le même lien, le même texte, la même ancre etc. Mais tout cela, c’est bel et bien fini depuis que Google a mis en place le filtre Penguin !

Obtenir des liens ne fait plus peur

Ce filtre a été mis en place en 2012 dans le but de stopper cette facilité à faire grimper un site en abusant des liens faciles. Ainsi, le géant américain a tapé là où ça faisait mal et a réussi à nettement calmer les ardeurs de la communauté SEO de France. Enfin, une partie, car nombreux sont ceux qui ont remarqué que tous les sites n’étaient pas impactés et que ce filtre n’attaquait pas les liens, mais bien les ancres de ceux-ci (comprendre le texte du lien qui est affiché sur une page web).

A partir de là, il a fallu faire des tests et consulter différents outils qui classent les liens et les ancres pour s’apercevoir qu’en deçà d’un certain pourcentage pour une ancre identique, Google ne pénalisait pas. Il aura toutefois fallu beaucoup de temps pour que la communauté réagisse, mais à l’aube de l’année 2017, on peut dire que tout est revenu en ordre. Tous les référenceurs refont à nouveau des liens, mais certains n’ont jamais arrêté et on pris une belle avance pendant 4 ou 5 ans !

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